La Motte - Village vigneron au cœur de la Dracénie
Mise en place du dispositif d’intervention nocturne

Actuellement, la COB (communauté de brigades) des Arcs assure notre sécurité, appuyée au besoin par le peloton de surveillance et d’intervention de la Gendarmerie (PSIG), la brigade de recherches (BR) et la brigade motorisée (Bmo) de Draguignan ainsi que la Bmo de Puget-sur-Argens.

Les services nocturnes sont établis en fonction de la délinquance constatée et des besoins identifiés. Il n’est pas rare qu’aucune patrouille ne soit sur roue en pleine nuit et que l’intervention soit déclenchée à la demande. Souvent, lorsque le PSIG dispose d’une patrouille, c’est elle qui intervient pour soulager la COB, se détournant de sa mission première de lutte contre la délinquance basée sur le flagrant-délit.

Une analyse fine de la délinquance et des sollicitations sur le ressort de la COB met en évidence que la sortie des personnels d’astreinte est quasi-systématique. Elle impose l’attribution de récupérations qui sont extrêmement contraignantes pour la gestion du service.

Fort de ce constat, il a été décidé l’expérimentation d’un dispositif d’intervention nocturne (DIN) à compter du lundi 9 octobre 2023 pour une durée de 6 mois avant une éventuelle pérennisation du dispositif.

La DIN sera composée de 2 patrouilles de 2 militaires qui travailleront de manière mutualisée avec la BTA Fréjus de 19h à 5h le lendemain. Ces équipes assureront une présence dissuasive et répressive tous les jours de la semaine et seront appuyées par 1 à 2 patrouilles du PSIG sur les créneaux les plus criminogènes. Le dispositif est pensé pour couvrir le secteur en 30 minutes de route (étant entendu qu’il s’agit du cas le plus défavorable).

La mutualisation a été choisie avec les militaires de la BTA Fréjus notamment pour des raisons de sécurité. En l’absence d’intervention, les deux patrouilles pourront réaliser des contrôles coordonnés, en cas d’intervention, elles pourront se renforcer l’une l’autre.

Cette évolution de l’organisation se fait au prix d’un engagement supplémentaire des gendarmes qui seront volontaires pour assurer cette présence nocturne permanente.

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